- percaline
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• 1823; de percale♦ Toile de coton lustrée, souvent utilisée en doublures. « Pauline était là, modestement vêtue d'une robe de percaline » (Balzac).percalinen. f. Toile de coton servant à faire des doublures.⇒PERCALINE, subst. fém.Toile fine de coton, légère et lustrée. Doublure en percaline. Une jeune fille mince et bien faite, vêtue d'une robe à guimpe de percaline rose à mille raies, se montra bientôt (BALZAC, Méd. camp., 1833, p. 121). La verticale des « effilés » et la courbe des ruches avaient cédé la place à l'inflexion d'un corps qui faisait palpiter la soie comme la sirène bat l'onde et donnait à la percaline une expression humaine (PROUST, J. filles en fleurs, 1918, p. 618).Prononc. et Orth. :[
]. Ac. 1835, 1878 : percaline ou perkaline; 1935 : -ca-. Étymol. et Hist. 1823 (Obs. modes, 10 mars, t. 9, pl. 266 : gilet de percaline). Dér. de percale; suff. -ine (-in). Bbg. REBOUL (J.). Balzac et la « vestignomonie ». R. Hist. littér. Fr. 1950, t. 50, p. 220.
percaline [pɛʀkalin] n. f.ÉTYM. 1829; de percale.❖♦ Toile de coton lustrée, souvent utilisée en doublures.0 Pauline était là, modestement vêtue d'une robe de percaline (…)Balzac, la Peau de chagrin, Pl., t. IX, p. 182.➪ tableau Noms et types de tissus.❖DÉR. Percalineuse.
Encyclopédie Universelle. 2012.